Hier au Hangar Umam[1], Samir Kassir, assassiné
en juin 2005, connaissait les lueurs de son samedi saint!
Les interviewés ( Ahmad Beydoun, Fawaz
Traboulsi, Omar Amiralay, Ziad Majed, Charif Majdalani, Jad Tabet, des
compagnons de L'Orient Express, mensuel que Samir fit paraître à
Beyrouth entre 1995 et 1998...) projetés sur écran[2] de Wagons libres
bataillaient dans leurs visions futures du présent contre une actualité
arabe survoltée et s'en sortaient le plus souvent par l'humour, la fantaisie,
un optimisme gracieux et une hauteur certaine. Le texte de Sandra Iché ne
cessait d'être étonné et étonnant, captivant et limpide. Fluide du
personnel à l'historique et dans la direction inverse, il était servi par une
présence puissante sur scène où l'auteure/actrice/danseuse déployait ses
multiples talents, sa voix et son phrasé.
" Ne prenez pas ma danse au milieu de vous pour une
danse de joie
L'oiseau égorgé danse aussi de douleur!"
Le vers arabe me sembla tout à la fois seyant
et déclassé.
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